Salut à tous,
J’ai profité de mon séjour dans le coin de Serre Chevalier pour remonter l’IZOARD cette fois par le coté de Briançon. Ayant récupéré une certaine fraîcheur musculaire 3 jours après la Luc Serre Che, j’ai voulu mieux me rendre compte de l’impact de l’altitude sur les performances avec l'aide du capteur de puissance.
Après un bon échauffement de 40 min me permettant de rejoindre le hameau de Laus à 1770 m, j’ai fini à partir de là l’ascension de l’Izoard en montant sans trop regarder le capteur mais dans l’optique de faire un bon temps sur les 600 dernier mètres de D+. Pour finir cela a fait 271 watts à 175 puls moyen.
Puissance plutôt faible par rapport au puls assez hautes pourtant à la sensation j’ai l’impression d’être monté pratiquement au maximum.
Cette valeur confirme bien que passé 1500 m d’altitude la pression de l’air perturbe la VO2 max. Selon les études et suivant les personnes, cette baisse peut aller de 5 à 10 % à 2000 m. Le sommet étant pratiquement à 2400 m j’estime dans mon cas une baisse de 7 %. Cela m’aurait fait l’équivalent d’une monté dans les 290 watts dans les cols Vosgiens par exemple, soit plus conforme par rapport aux efforts ressentis. Finalement en reprenant les watts développés dans la Luc serre che à partir de Brunissard ( 1770m aussi ),j’ai fait 273 watts pour 173 puls moy pour les 600 m de D+ restant.
La fatigue accumulée avant d’arrivée là explique certainement les puls plus basses. En tout cas chiffres à l’appui : 31’48 -271w contre 31’20-273w à distance et dénivelé identique, le SRM confirme sa bonne répétabilité. Seul le poids sur l’ensemble cycliste + équipements peut avoir varié un peu. Donc pas trop de regrets à avoir finalement, l’altitude explique en partie l’impression d’être collé à la route là-haut lors de la Luc Serre Che. Surtout qu’il n’y a pas eu de période d’adaptation avant. Les coureurs du coin qui ont l’habitude de grimper souvent ces cols élevés sont sûrement avantagés. Voilà c’était ma pensé du jour, si d’autres lecteurs ont pu constater où connaissent des publications sur le sujet de l’altitude, je suis preneur !!
4 commentaires:
Salut Alban,
De mon côté après une bonne semaine passée dans les Hautes-Alpes j'ai remarqué que j'avais énormément de mal à faire monter la FC, même dans les ascensions difficiles montées à un bon rythme (Ceillac, Risoul 1850, Izoard cette semaine).
Par exemple hier j'ai essayé de me faire un petit chrono dans l'Izoard (quoiqu'un peu fatigué) : j'ai grimpé les 15.9 km en 58'30" (bien loin de ma perf lors de la course), à seulement 162 bpm de moyenne...
Je pense que la fatigue accumulée par une grosse semaine de "foncier" (400 km - 7000 m de D+ cumulé) combinée à l'altitude explique certainement ces chiffres ; on verra ce que donne le retour à Grenoble avec un peu plus de repos cette semaine.
Merci Rodolphe pour ton message. 58'30 c'est ce que j'ai mis lors de la course à 173 puls!! Bon sinon je confirme bien les 7 % de pertes entre 1800 et 2400m d'altitude. Ce matin j'ai monté le ballon par Alfed ( le coté pris par ton parcours des 3 B). J'ai tenu le même rythme que dans l'Izoard avec les même 175 puls moy mais 292 watts cette fois. 20 watts de perte donc!
Alban
Bonjour bravo pour ton blog utilisateur d'un pwt je confirme tous tes articles en particulier celui sur le rapport poids de forme et puissance et celui de la vo2max et l'altitude .jmcalienno kiss806@msn.com
Salut JM,
Merci pour ton message. Es tu déja monté au dessus de 2500 m dans les grands cols des Alpes pour voir si la chute des watts est encore plus importante? J'irai peut être à Val d'isere mi Aout et l'Iseran pourrait être un bon test!
A bientôt!
Alban
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